C’est une découverte majeure quoi voilà! Des scientifiques viennent de trouver un lien entre le fait de porter les gênes de l’homme de Neandertal et la dépression ou l’addiction. Mais aussi les complications lors de la grossesse, l’accident vasculaire cérébral et bien d’autres problèmes de santé chez les humains contemporains.
Pas moins de 21 éminents scientifiques, des 4 coins des USA, ont collaboré pour réaliser cette étude parue le 12 février 2016 dans le journal Science de l’American Association for the Advancement of Science et qui a mis à jour une découverte majeure pour la recherche génétique.
Comme de nombreux génomes humains modernes conservent l’ADN hérité de croisements avec des hominidés archaïques, tels que les Néandertaliens, et que l’influence de ce mélange sur les traits humains est largement inconnues, ils ont cherché à en savoir plus. ils ont alors entrepris d’analyser la contribution des variantes du gène de Neandertal communes à plus de 1000 dossiers de santé électroniques parmi environ 28.000 adolescents européens.
Dans le résumé de leur étude, ils expliquent avoir découvert des associations d’allèles de Neandertal avec la santé neurologique, psychiatrique, immunologique et dermatologiques des sujets de l’étude. Les allèles de Neandertal ensemble expliquent également une part significative de la variation du risque de dépression et des risques de lésions de la peau résultant de l’exposition au soleil, notamment les kératoses actiniques qui sont des marqueurs du risque de cancer cutané. Mais il s’est également avéré que les allèles de Neandertal à caractère individuel sont associées à des phénotypes humains spécifiques tels que l’hyper-coagulabilité et la consommation de tabac.
« Nos résultats établissent que les risque de maladies provenant des influences d’héritages archaïques chez les humains modernes fournissent des hypothèses sur les effets de centaines d’haplotypes de Neandertal, et démontrent l’utilité des données de l’ADN dans les analyses de l’évolution », peut-on lire dans le résumé de l’étude.
Une conclusion qui prend toute son importance quand on pense aux problèmes de santé reliés à cet héritage et au fait que les Européens auraient hérité de 1.5 à 4% de leurs gènes de l’homme de Neandertal.
La mémoire génétique est loin d’avoir livré tous ses secrets… 🙂
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Je vais faire un procès à nos ancêtres !!
Bonne soirée, bises.
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🙂 🙂 🙂 Bisous Carole 😉
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Personnellement,
je ne me sens pas né en aire alien
Et je rejette l’homo sapiens et sa panse
qui ne pense qu’à boire et à bouffer
et demeure la seule chose démesurée
dans un couple, dans un foyer.
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